La NANHRI encourage la création d’institutions nationales des droits de l’homme dans toute l’Afrique et soutient la coopération et la formation afin de renforcer et de développer le travail de suivi, de promotion, de protection et de plaidoyer des INDH africaines.
L’histoire
Les INDH africaines se sont réunies pour la première fois à Yaoundé (Cameroun) en février 1996 et ont adopté la Déclaration de Yaoundé. Celle-ci établissait un Comité de coordination des institutions nationales africaines pour la promotion et la protection des droits de l’homme, chargé de contribuer à la coordination des activités des INDH africaines et d’améliorer leur visibilité.
Cinq ans plus tard (lors de la troisième conférence des INDH africaines à Lomé, au Togo), un secrétariat permanent des INDH africaines a été créé, la Commission sud-africaine des droits de l’homme étant chargée d’accueillir le secrétariat pour une période initiale de trois ans.
En 2005, il a été décidé de transférer le secrétariat au Kenya, où il sera hébergé par la Commission nationale kenyane des droits de l’homme. Une constitution a été élaborée et signée lors de la sixième conférence des institutions nationales africaines des droits de l’homme, qui s’est tenue à Kigali, au Rwanda, en octobre 2007. Cela a abouti à la création officielle du réseau des institutions nationales africaines des droits de l’homme (NANHRI ) en remplacement du comité de coordination et à l’établissement d’un secrétariat permanent à Nairobi, au Kenya, où le NANHRI a été enregistré le 30 octobre 2007 en tant qu’entité juridique en vertu de la législation kenyane.