enfrNetwork of African National Human Rights Institutions

Plan d’action pour la contribution des institutions nationales africaines des droits de l’homme à l’initiative « Faire taire les armes » en Afrique.

Atelier de haut niveau : Faire taire les armes en Afrique d’ici 2020 action de suivi rapide 11-12 octobre 2018

Faire taire les armes à feu en Afrique pourrait réduire le taux de mortalité infantile de plus de 50 %, les recherches montrant que les conflits armés non seulement privent les enfants d’un accès à des soins de santé de qualité, mais les soumettent également à d’autres formes de souffrance.

Avec l’aide des institutions nationales des droits de l’homme - sous l’égide du réseau des institutions nationales africaines des droits de l’homme - des thèmes tels que la résolution des conflits et la construction de la paix sont des alternatives aux combats.

Les luttes menées par les États pour combattre les rebelles dans les conflits armés ne se contentent pas de ronger l’économie du contenu, mais font également dérailler le développement durable.

Les guerres civiles prolongées et les autres formes de conflits armés en Afrique et dans d’autres parties du monde ont contribué à la séparation des enfants de leurs familles, d’autres encore se voyant refuser le droit à l’éducation après avoir été recrutés comme soldats par les factions belligérantes.

En outre, lorsqu’ils s’enfuient vers des zones sûres, d’autres droits tels que l’accès à la nourriture, à l’eau et à l’assainissement sont mis en jeu, ce qui réduit leur survie.

L’étude continentale sur l’impact des conflits et des crises sur les enfants en Afrique, 2017, indique que les conflits en Afrique sont responsables d’une augmentation de 50 % des décès infantiles et de 15 % de la dénutrition.

En période de conflit, il y a 2,5 fois moins de médecins par habitant qu’en temps de paix, selon le rapport.

« Les enfants courent 24 fois plus de risques de mourir de maladies ou de blessures pendant un conflit armé qu’en temps de paix. Dans les situations de conflit, les filles en particulier sont confrontées à des menaces accrues de trafic, d’exploitation et de violence sexuelle et sexiste », indique le rapport du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant.

La Charte des droits et du bien-être de l’enfant, les conventions de Genève et d’autres protocoles internationaux obligent les États à protéger les enfants en tout temps, y compris pendant les conflits armés.

Les conflits armés impliquant directement des enfants comme soldats ou d’autres formes de déshumanisation sont contraires aux lois internationales.

Par exemple, le Comité des droits de l’enfant est chargé de veiller à ce que les enfants soient protégés par la Convention relative aux droits de l’enfant dans le cadre de tous les États parties.

Elle protège également contre l’utilisation d’enfants dans les conflits armés ainsi que contre leur vente, leur implication dans la prostitution et la pornographie.

L’Union africaine s’est fixé pour objectif de « faire taire les armes à feu d’ici à 2020 » afin de stimuler la croissance socio-économique dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Afrique et des objectifs de développement durable de 2030.